mercredi 23 janvier 2013

simon sur les rails


C'est ce qui s'appelle un coup de foudre. Il était là, parmi d'autres, dans un rayon de la librairie Candide. Le dessin, les couleurs, le look de ce lapin avec son petit sac bleu, sa manière irrésistible de placer ses petites pattes quand il court, le titre si "évident", le prénom Simon que j'ai toujours adoré…
Avec Yann nous l'avons ouvert, nous avons tourné les pages, et elles tenaient largement les promesses de la couverture. Une histoire toute simple, celle d'un petit lapin qui vit tout naturellement parmi les humains, travaille dans une usine (de marteaux) et qui, avec son premier salaire s'offre un billet de train pour aller rendre visite à son frère derrière la montagne. Mais malheur, le train du soir est annulé. Plutôt que d'attendre le train du matin, Simon décide de tenter l'aventure à pied. En suivant les rails. Il se retrouve confronté à une nature sauvage et imposante. Puis la nuit tombe. Mais Simon, courageux, poursuit sa route. Au matin, alors qu'il est presque arrivé à destination, il entend le train…" le grand frère de Simon doit déjà être à la gare et la surprise risque d'être ratée " . S'engage alors une course folle entre Simon et le train : atteindre la gare, passer sa  grande porte, doubler une mamie médusée et enfin, arriver -en même temps que le train- pour retrouver son frère qui l'attendait sur le quai. L'histoire est presque finie. Les deux lapins sont invités par des amis du frère aîné à grimper à l'arrière d'une camionnette pour aller jusqu'au village. Simon, qui a atteint ses limites de petit lapin, s'endort contre le flanc de son frère.

































Un livre qui m'a touchée autant par son dessin que par son histoire. Tristan, qui ne résiste guère aux histoires de trains a été conquis. Il s'endort chaque soir avec Simon.
Dès demain, vous pourrez lire ici l'interview de son auteur-illustrateur, Adrien Albert. Après l'avoir entendu, on redouble d'admiration pour son Simon sur les rails.

Simon sur les rails, d'Adrien Albert, L'École des Loisirs, nov. 2012, 12,70 euros.

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